13 décembre 2005

Plein de belles choses


J'ai finalement visionné The Godfather II et III, du coffret DVD qu'Annie m'avait offert pour Noël il y a 3 ans, je crois. J'avais déjà vu la deuxième partie il y a très longtemps et j'ai encore plus apprécié cette fois-ci. La troisième partie était une excellente conclusion à cette saga. Al Pacino et Andy Garcia y sont excellents. Sofia Coppola tire mieux son épingle du jeu que ce dont j'en avais entendu, mais je suis bien content qu'elle ait décidé de réaliser des films (The Virgin Suicides et Lost in Translation) comme son père, plutôt que de poursuivre une carrière d'actrice.

J'ai également loué The Hitchhiker's Guide to the Galaxy, une adaptation cinématographique d'un populaire feuilleton radio britannique des années 80. Excellente comédie de science-fiction. Du bon humour "british" comme je l'aime, mais je suis resté un peu sur ma faim. J'ai commencé ce matin à lire la version "roman" de cette histoire, écrite par Douglas Adams, et je dois avouer que je suis charmé.

Au cinéma, je suis allé voir Harry Potter and the Goblet of Fire, Maurice Richard et Kiss Kiss Bang Bang.

Harry Potter, c'était à la hauteur des 3 premiers films, ainsi que du roman de J.K. Rowling. Steven Kloves a encore une fois fait un travail d'adaptation tout à fait génial. La décision de se débarasser des elfes de maison m'a charmé, Dobby et Winky me tapant royalement sur les nerfs. Et l'augmentation du rôle de Neville était une touche tout à fait appropriée. Seul bémol en fait : c'est dans ce livre qu'Harry commence à prouver à quel point il est un sorcier puissant et le film semble plutôt indiquer que c'est la chance qui lui permet de se sortir d'embarras.

Maurice Richard : Je suis très loin d'être un fan de hockey et on n'a pas besoin de l'être pour apprécier ce film. S'il est une période méconnue de notre histoire, c'est bien celle qui a précédé la Révolution tranquille. On oublie souvent à quel point les Québécois reviennent de loin et tout le chemin qui a été parcouru sur une si courte période pour que les Francophones du Québec aient la place qu'ils méritent au sein de leur propre société. Dans un tout autre ordre d'idées, ce film marque officiellement le moment où la présence de Rémy Girard dans les films québécois est devenue exagérée.

Kiss Kiss Bang Bang : Premier film de Shane Black, scénariste de la série Lethal Weapon. J'ai adoré ce film noir au scénario éclaté, encore plus jouissif qu'Ocean's Eleven. Les performances de Robert Downey Jr., Michelle Monaghan et Val Kilmer sont tout à la fait à la hauteur des dialogues, hilarants à souhait. Dommage que ce film n'ait pas été publicisé et qu'il joue dans si peu de salles, car c'est sans contredit un des films les plus divertissants de l'année.

22 novembre 2005

Un nouveau pensionnaire

Tico, un petit cochon d'inde, vient de se joindre à notre petite famille de Longueuil.

Bon, disons que je n'avais pas prévu un autre animal domestique, mais c'est un cadeau de l'oncle de Mme Bonheur (superbe cage incluse). Ma fille semble plutôt contente et il est effectivement plutôt mignon. Notre chatte Belzébuth ne semble pas encore vouloir recréer des épisodes de Tom & Jerry pour l'instant, alors tout va bien.

16 novembre 2005

Batman: The Dark Knight Returns


Durant les années 80, à un moment où Batman n'était plus très "hot", Frank Miller, le génial créateur de la série Sin City, a décidé de réinventer la franchise avec ce "roman graphique".

10 ans après avoir accroché sa cape, Bruce Wayne décide de reprendre son costume suite à la libération du criminel Harvey Dent (aussi connu sous le nom de Two-Face). Nous sommes en pleine guerre froide, durant les années Reagan. Le commissaire Gordon est lui-même sur le point de prendre sa retraite et la femme qui lui succède n'est pas aussi coopérative avec l'existence de notre justicier masqué.

Le retour de Batman tombe à point, car une bande de mutants a envahi les rues de Gotham City et le Joker prépare un gros coup. Le "chevalier sombre" aura en outre à affronter un de ses anciens alliés, originaire de la planète Krypton, avec qui il a des divergences d'opinions marquées, tant sur le plan politique qu'éthique.

Parfois difficile à suivre, cette histoire sombre et captivante, ne cesse de nous surprendre et réussit très bien son défi de réinventer cet univers, tout en lui restant fidèle.

15 novembre 2005

Until I Find You

John Irving est sans contredit un de mes auteurs préférés. Sa vision de l'âme humaine est unique et captivante. A Prayer for Owen Meany, The World According to Garp et A Widow for One Year sont sans contredit des chefs-d'oeuvre de la littérature.

J'étais donc impatient de mettre la main sur son dernier roman, Until I Find You, qu'il a décrit comme étant la plus personnelle de ses oeuvres et celle qu'il a eu le plus de difficulté à écrire. Originalement écrit à la première personne, l'écrivain a décidé sur un coup de tête immédiatement après avoir remis le manuscrit à son éditeur qu'il serait plus à l'aise si l'histoire était racontée à la troisième personne, ce qui signifiait bien sûr des mois de travail.

Sans être réellement autobiographique, ce livre nous permet de mieux comprendre son combat intérieur et la source de son univers imaginaire en y confrontant ses démons comme jamais il ne l'avait fait auparavant.

Mais avant tout, il s'agit d'une maudite bonne histoire sur la mémoire, le pardon et la famille. En utilisant la métaphore du tatouage, il montre comment certains événements et certaines personnes peuvent laisser des traces permanentes sur la personne que l'on devient ultimement, autant positives que négatives (malheureusement).

12 novembre 2005

Jarhead

Full Metal Jacket, de Stanley Kubrick, est mon film de guerre préféré. On y voit les horreurs de la guerre, mais sous un tout autre angle, celui du soldat conditionné à devenir une machine à tuer.

Peu importe les victimes, la politique, la mort, le drame est à l'intérieur du jeune homme à qui l'on fait tout pour enlever son humanité, de manière à le rendre plus efficace pour accomplir sa mission.

Le nouveau film de Sam Mendes (gagnant d'un Oscar pour American Beauty) va dans le même sens, mais dans une situation un peu différente. Dans Full Metal Jacket, les soldats se retrouvent devant l'horreur que fut la guerre du Vietnam. Dans Jarhead, on se rend compte que les marques laissées par la guerre et l'entraînement miltaire sont aussi grandes, même si on n'a même pas eu à vivre un véritable conflit.

Vers la fin du film, Anthony Swofford, le personnage principal, auteur du livre ayant inspiré ce film, dit ceci : "Toutes les guerres sont différentes. Toutes les guerres sont la même chose." Je crois que ça résume bien ce que j'ai vu ressortir de ce film. On n'entraîne pas quelqu'un à devenir un appareil de guerre sans laisser des séquelles permanentes, peu importe ce qui lui arrive.

10 novembre 2005

Première échographie !

Bon, c'est sûr que c'est un peu tôt, mais voici tout de même la première photo de notre futur bébé, qui devrait naître en juillet 2006.

04 novembre 2005

Je vais être papa (encore) !

Mon épouse est enceinte !

Ce qui veut dire que ma petite fill va avoir un petit frère ou une petite soeur dès l'été prochain. En plus de mes critiques culturelles, je tâcherai de venir relater les différentes étapes de la grossesse sur ce blogue pour ceux que ça intéresse. Et les autres, vous pouvez toujours aller visiter ce blogue-ci à la place, assez captivant pour les nostalgiques du NES.

28 octobre 2005

The Dark Tower

The Dark Tower de Stephen King est à mon humble avis l'une des meilleures série de romans que j'ai eu la chance de lire. L'auteur la décrit lui-même comme un croisement entre l'univers de Tolkien et de Sergio Leone.

Inspirée par le poème Childe Roland to the Dark Tower Came de Robert Browning écrit en 1852, cette saga a débuté avec la publication de la nouvelle The Gunslinger en 1978, racontant les aventures d'un voyageur solitaire, Roland Deschain, dans un monde désertique à la poursuite désespérée d'un "Homme en noir".

Quatre autres nouvelles se rajoutèrent pour former un roman publié en version limitée en 1982, portant le même titre que le premier récit, The Gunslinger. Avec le culte se créant autour de cette histoire, 3 autres romans seront publiés, The Drawing of the Three en 1987, reliant l'univers de Roland au nôtre, The Waste Lands en 1991 et Wizard and Glass en 1997.

Puis en septembre 1999, Stephen King se fait violemment frapper par un chauffard ivre pendant une promenade le long d'un chemin de campagne près de sa résidence d'été. Pendant que l'auteur est entre la vie et la mort à l'hôpital, des millions de fans autour de la planète ont la même réaction que moi : "T'es ben mieux de finir cette série-là avant de mourir, mon hostie !"

Sentant la pression de ses lecteurs et s'en étant sorti vivant, il décide d'écrire en rafale les 3 derniers tomes de la série avant de prendre une semi-retraite de l'écriture. En 2003 et 2004, sortent donc Wolves of the Calla, Song of Susannah et The Dark Tower, mettant définitvement fin à cet univers qui, avec le temps, a intégré la plupart des autres romans de Stephen King, en plus d'en faire un des personnages importants de l'histoire.

Et maintenant : Joie ! Marvel Comics vient d'annoncer qu'ils publieront à partir d'avril 2006, une version en bandes dessinées de The Dark Tower, à laquelle l'auteur américain a promis de participer activement.

Plus rien

Bien que Les cowboys fringants soient un de mes groupes préférés, je n'ai jamais été un très grand fan de leurs vidéoclips, à part peut-être Les étoiles filantes.

Cependant pour Plus rien, qui a été un de mes premiers coups de coeur de leur dernier album, ils ont décidé de faire appel à Valérie Dupras, la soeur du bassiste du groupe, qui avait déjà réalisé un vidéoclip pour Break syndical, la pièce instrumentale de l'album du même nom (disponible sur le DVD d'Attache ta tuque).

C'est un vidéo tout simple, dénudé comme la chanson qu'elle supporte. Bien que le sujet soit très sombre et pessimiste, on sent quand même une pointe d'espoir en se disant qu'il n'est pas trop tard pour changer de cap et s'assurer que le noir destin que l'on envisage dans le texte puisse être évité.

26 octobre 2005

The Office

Je viens finalement de me taper la deuxième saison de l'hilarante comédie britannique The Office.

Maintenant que la prémisse de base et les personnages (ainsi que leurs nombreux, nombreux travers) ont clairement été établis dans la première saison, la série prend véritablement son envol et réussit encore plus à nous bidonner sans jamais que le besoin d'avoir recours au sacro-saint "punch" traditionnel ne se fasse sentir.

David Brent (le patron pour qui la popularité auprès de ses employés est un facteur de vie ou de mort, mais également un échec retentissant) et le reste des employés de Wernham Hogg (quoi de plus trépidant que l'aile administrative d'une entreprise produisant du papier) continuent à vivre des moments embarassants et inconfortables pour le grand plaisir des téléspectateurs.

25 octobre 2005

Life of Pi : Le film

J'avais été déçu lorsque j'avais appris que M. Night Shyamalan (The Sixth Sense) ne serait finalement pas le réalisateur de l'adaptation cinématographique de ce délicieux roman. J'était persuadé qu'il était définitivement le meilleur choix que l'on pouvait imaginer...

...avant qu'on n'annonce cette semaine que ce serait Jean-Pierre Jeunet (Le fabuleux destin d'Amélie Poulain) qui prendrait les rênes de cette production, assisté de son comparse Guillaume Laurant.

23 octobre 2005

Les Breastfeeders


Voici mon dernier coup de coeur musical. Non, il ne s'agit pas d'un obscur "band" yé-yé français des années 60, mais bien d'un nouveau groupe rock québécois.

Leur premier album, Déjeuner sur l'herbe, m'a complètement charmé. De la musique endiablée, des textes "cool" et cocasses : ça rocke, ça fait danser et ça rend heureux.

Bien que je préfère le vidéoclip complètement loufoque de Ça ira, vous pouvez aussi visionner celui de Mini-jupe et Watusi sur leur site. Vous pourrez ainsi avoir une assez bonne idée du reste de l'album.

Je n'ai pas encore eu la chance de les voir en spectacle, mais s'ils dégagent ne serait-ce qu'un tiers de l'énergie sur scène que celle qui transpire de leur album, c'est fort certainement quelque chose à voir.

En bout de ligne, je considère que n'importe quelle formation musicale détenant un joueur de tambourine du nom de Johnny Maldoror (le type à l'air louche à gauche sur la photo) mérite notre attention.

20 octobre 2005

La petite marchande de prose

Ce volume de la saga de la famille Malaussène est mon baptême dans l'univers de Daniel Pennac, bien qu'il s'agisse du troisième roman de la série. Un monde éclaté, des personnages attachants et farfelus et une intrigue non conventionnelle m'ont donné fortement envie de lire les autres aventures de ce clan.

Benjamin Malaussène est un bouc émissaire pour une maison d'édition parisienne. Son emploi consiste à "dealer" avec les écrivains frustrés s'étant fait renvoyer leur manuscrit par l'éditrice, la reine Zabo. Puis un jour, après s'être fait défoncer son bureau par un colosse en pleurs, il en a assez et donne sa démission, encore une fois.

Mais après que le fiancé de sa petite soeur adorée (et enceinte) se soit fait brutalement assassiner, il est forcé d'accepter pour le même employeur de jouer pour le public le rôle de J.L.B., un auteur mondialement célèbre mais désirant conserver son anonymat. Malheureusement pour lui, il s'agit d'un emploi beaucoup plus dangereux qu'il n'y parait...

Un roman où l'on traite autant d'amour que de meurtre en série, de littérature, de miracles chirurgicaux ou d'expérimentation carcérale, La petite marchande de prose est définitivement un ouvrage tout indiqué pour les amateurs d'histoires qui sortent un peu de l'ordinaire.

19 octobre 2005

Le Petit Larousse a tort !

Il ne faut pas croire tout ce que l'on lit dans les pages roses d'un dictionnaire selon cet article.

Le pire proverbe "ever" serait donc faux ?

Êtes-vous prêts pour un QUIZZZZZZZZZ ?

Je suis abonné depuis quelque temps à la revue hebdomadaire Entertainment Weekly, d'où je puise la plupart de mes nouvelles artistiques américaines. Cette semaine, sur leur site web, ils offrent un quiz très intéressant sur une question tout à fait pertinente : la pillosité faciale.

Pour ma part, j'ai obtenu un score minable de 5/9. Pourrez-vous faire mieux ?

18 octobre 2005

Bienvenue chez moi


Non, ceci n'est pas un site dédié uniquement aux joies du camping. En partie, peut-être. Ou pas du tout. Nous verrons.

Je compte venir laisser ici des critiques, des opinions, des anecdotes ou des photos mignonnes de ma petite fille (comme celle ci-contre) quand bon me semblera.

Mais pas aujourd'hui.