Une étude britannique prétend qu'il est meilleur pour un couple de faire chambre à part.
Richard Martineau et Sophie Durocher ne semblent pas avoir la même réaction.
Tirez vos propres conclusions.
13 septembre 2009
09 septembre 2009
Révolution numéro 9
Aujourd'hui, nous sommes le neuvième jour du neuvième mois de l'an 2009.
Coïncidence ou conspiration ?????????
Apparemment, cela semble avoir inspiré les cinéastes cette année. Le film d'animation 9, produit par Tim Burton sort aujourd'hui. À l'affiche cette année, il y a aussi eu le film d'extra-terrestres District 9, le remake de 8½ de Federico Fellini qui s'appelle tout simplement Nine, même le dernier film de Ricardo Trogi, 1981, a le chiffre 9 dans le titre. Il y a également un long-métrage qui a pour titre 9,99$.
Coïncidence ou conspiration ?????????
08 septembre 2009
360
Je n'ai jamais été un grand fan de l'ADQ et de ses politiques simplistes et un peu trop à droite à mon goût, mais lorsque Mario Dumont a annoncé en décembre dernier son retrait de la vie politique, je n'ai pu m'empêcher de m'en attrister quelque peu. Je crois que l'homme avait le don de bien saisir le pouls de la population et d'identifier les problèmes de la société, mais était incapable de traduire ses impressions en des solutions concrètes, réalistes et efficaces. C'est pourquoi lorsqu'il a annoncé qu'il allait être la nouvelle tête d'affiche de ce qui allait devenir la chaîne V, je me suis dit que ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée que ça.
Il est vrai qu'il n'est pas l'orateur le plus charismatique qui soit et qu'il n'a absolument aucune expérience en animation. Peut-être aurait-il dû commencer par faire ses classes en étant commentateur de l'actualité, puis à mesure qu'il prendrait de l'assurance dans le médium et seulement là, lui offrir les rênes d'une émission d'affaires publiques telle que celle qu'on lui a confiée cet automne. Peut-être aussi qu'en n'ayant plus à se conformer à une ligne de parti, cela lui permettrait d'avoir une vision plus nuancée, moins basée sur la construction d'un électorat. Quoi que la tyrannie des cotes d'écoute peuvent aussi amener à un résultat semblable. Nous verrons.
Cela dit, je me suis surpris hier à être anormalement excité à visionner la première de Dumont 360 sur V. Comme c'était une première et que l'animateur n'avait aucune expérience, je m'attendais à quelques ratés. Et il y en a eu. Oh oui. Premièrement, plusieurs erreurs techniques sûrement attribuables (je l'espère) à une équipe pas plus expérimentée et tout aussi nerveuse que la vedette de l'émission. Cela est pardonnable et devrait se replacer assez rapidement. Mais je ne suis vraiment pas certain de la pertinence de l'écran tactile (que j'ai aussi vu à L'attaque à 5, le successeur de 110%). C'est un bien beau gadget, qui peut être très utile pour zoomer à l'intérieur d'une carte lors d'une soirée électorale, ou encore pour aller chercher des détails plus pointus à l'intérieur d'un graphique ou un tableau, mais utilisé tel qu'hier simplement pour passer d'un visuel à un autre, c'est déconcentrant pour la personne à l'écran qui devrait surtout penser à ce qu'elle a à dire et laisser l'équipe en régie s'occuper du visuel. Mais bon, peut-être est-ce l'ancien technicien syndiqué de RDI en moi qui parle ici, mais Richard Therrien semble avoir la même opinion que moi sur le sujet.
Pour ce qui est du contenu de l'émission, j'aime bien l'idée d'avoir un sujet principal à chaque jour et d'essayer d'en faire le tour sous différents angles (d'où le titre de l'émission). Mais disons que ce fut plutôt raté lors de la première. Comme Dumont n'écoute pas du tout ses invités ou, en tout cas, ne semble pas tenir compte des réponses qu'ils donnent aux questions qu'il leur pose, leur présence sur le plateau est quasi accessoire et carrément inutile dans le cas de Rodger Brulotte qui n'avait absolument rien de pertinent à apporter au débat.
Oui, le sujet du jour était le Stade olympique, que doit-on en faire? Des efforts ont été mis pour nous donner plusieurs manières de voir la problématique, mais plusieurs étaient redondantes et n'apportaient pas grand chose. Il y avait carrément un abus des vox-pops; je comprends que Mario Dumont veut rendre son émission interactive et faire participer la population à son show, mais poser une question très générale avec une multitude d'enjeux à un quidam sur le coin de la rue qui est probablement pressé de se rendre quelque part ne m'a jamais semblé très constructif ni intéressant. C'est une formule désuète qui a fait son temps. Il y a d'autres manières de faire participer M. et Mme tout le monde, un peu d'inventivité sur ce niveau ne serait pas un luxe.
Et pour ce qui est des autres sujets, une entrevue avec un représentant de La Ronde, parce que le manège Le monstre a gagné un concours de popularité sur Facebook, vraiment? Et on n'a même pas pensé à inclure ce bijou de vidéo dans le reportage?
Et l'entrevue avec l'amie du prêtre de Longueuil disparu? Quand tu interviewes l'amie âgée d'un homme instable porté disparu et qu'elle te raconte avec émotion sur un réseau de télévision public les difficiles derniers moments de celui-ci avant qu'il manque à l'appel qui ressemblaient à un appel de détresse auquel elle n'a pas su répondre adéquatement, il me semble que tu ne lui coupes pas soudainement la parole en souriant avant d'annoncer un reportage sur les trous dans la toile du stade après une brève pause publicitaire. Il me semble.
Et au bout de l'émission, à quelle conclusion est-on arrivé sur le "sujet chaud de l'heure"? À pas grand chose, à part que ce serait trop coûteux de démolir le stade et assez compliqué à réaliser, ce qui aurait pu être très bien expliqué en un court reportage de 4 minutes, dans lequel on aurait même eu le temps d'aller plus loin que ce que l'on a pu voir. Car le problème, c'est qu'il ne suffit pas de regarder un sujet sur tous les angles, encore faut-il avoir une vision d'ensemble et une certaine capacité de synthèse du problème en analyse, ce qui ne semblait pas être le cas.
À trop vouloir trouver des solutions simples à un problème complexe, Dumont a non seulement échoué, mais en semblant trop prompt à vouloir "parler des vraies affaires", il semble avoir oublié que quelqu'un dans sa position doit d'abord être curieux, vraiment s'intéresser au sujet dont il traite et en allant chercher suffisamment de viande autour de l'os, présenter aux spectateurs un plan d'ensemble leur permettant de se faire une idée sur la question.
Mais bon, c'était la première de l'émission et nous devrions avoir amplement de temps pour en reparler. Au moins, Dumont semblait à l'aise devant la caméra, contrairement à ce que je croyais. Il ne lui reste plus qu'à avoir quelque chose d'intéressant à dire.
07 septembre 2009
La vallée des réputations
Savez-vous quoi? Je n'ai rien contre les critiques dévastatrices ou les opinions négatives en tant que tel, mais de dire que la réputation qu'un individu a gagné auprès de millions de gens n'est pas méritée simplement parce que son oeuvre ne vient pas nous rejoindre personnellement, ça m'énerve.
Il y a beaucoup de succès populaires qui ne me disent rien. Beaucoup d'artistes recommandés soit par des commentateurs de forums ou de blogues avec qui j'ai d'habitude des affinités ou par des critiques sur des sites spécialisés que je respecte beaucoup qui me suggèrent d'essayer quelque chose qui au bout du compte n'est pas tout à fait à la hauteur des attentes qu'ils ont créées chez moi.
Cela ne veut pas dire qu'ils ne méritent pas cette critique dithyrambique, simplement qu'ils ont réussi à toucher une corde chez d'autres gens qui n'existent pas chez moi.
Quel est le point de tout cela?
Je sais, pour continuer avec cet exemple, que sans le marketing de la machine Québecor, la puissance de TVA ayant l'habitude de se concentrer sur le plus petit dénominateur commun, la canalisation sur un type de musique consensuel et peu innovateur, l'émission n'aurait pas eu un tel succès. Mais elle aurait tout aussi bien pu être un échec, même avec tous les ingrédients de cette recette.
Comme l'a dit William Goldman, célèbre scénariste hollywoodien: "Nobody knows anything". On ne sait jamais vraiment pourquoi telle oeuvre devient un succès et une autre non. C'est un coup de dés à chaque fois, peu importe l'effort mis, le talent des personnes impliquées et ce que le passé a pu nous apprendre sur les goûts du public.
Alors, c'est inévitable que quand il y a un immense succès populaire, de nombreux détracteurs (dont moi parfois) vont se gratter la tête en se demandant c'est quoi l'affaire. Cela ne veut pas dire qu'on a raison ou qu'on a tort, simplement que le monde, y z'aiment des affaires, et pas tout le temps les mêmes.
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