28 décembre 2009

Palmarès années 2000 - 10 meilleurs films de 2001

  1. Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (Jean-Pierre Jeunet)
    Le "feel-good movie" du nouveau millénaire. Preuve qu'il est possible de raconter une bonne histoire avec des personnages riches tout en gardant un esprit positif tout le long. La mise en scène est de plus d'une beauté et d'une précision à couper le souffle. Rajoutez ça la touchante musique de Yann Tiersen et vous avez mon film préféré de l'année 2001.
  2. The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring (Peter Jackson)
    Peter Jackson a réussi ce que l'on croyait impossible, soit adapter le chef-d'oeuvre de Tolkien sans en trahir ni l'esprit ni la trame narrative. Chaque petite liberté prise par rapport au livre est justifiée (même si contestable, évidemment) et le casting est une totale réussite. Les effets spéciaux, un mélange de méthode "old-school" et de manipulation numérique, accomplissent le tour de force de recréer sous nos yeux les Terres du milieu.
  3. The Royal Tenenbaums (Wes Anderson)
    Une incursion dans l'imagination excentrique de Wes Anderson et son comparse Owen Wilson vaut toujours le détour. Ici, on réussit à rendre attendrissants une famille de cinglés égocentriques et antipathiques avec au centre un Gene Hackman génial dans le rôle du patriarche étant la cause directe et indirecte de tous les problèmes de sa famille.
  4. Ghost World (Terry Zwigoff)
    Basé sur une bande-dessinée véritablement ancrée dans le cynisme des années 90, ce film recrée à merveille ce qu'est l'adolescence au tournant du siècle et la difficulté de croire en l'avenir quand plus rien ne semble avoir de sens.
  5. Monsters, Inc. (Peter Docter & David Silverman)
    Les gens chez Pixar réussissent encore une fois à créer un univers crédible, captivant et nous raconter une histoire venant toucher directement à nos cordes sensibles. J'ai vu ce film un grand nombre de fois, avant et après avoir eu mes enfants, et je n'ai jamais été capable de passer la séquence finale sans avoir la gorge nouée par l'émotion et les larmes aux yeux.
  6. Donnie Darko (Richard Kelly)
    L'histoire ne tient pas vraiment debout, le jeu des acteurs semble volontairement décalé, mais le récit réussit quand même à nous divertir simplement par la gymnastique extrême qu'il fait faire à notre cerveau du tout début jusque à bien après que le générique ait fini de rouler.
  7. Ocean’s Eleven (Stephen Soderbergh)
    Un pur divertissement avec une distribution choisie avec brio. Soderbergh est ici en pleine possession de ses moyens, dans cet exercice de style parfaitement maîtrisé. L'humour, le rythme, les rebondissements visent en plein dans le mille.
  8. Shrek (Andrew Adamson & Vicky Jenson)
    Une bonne idée d'utiliser le concept des films parodiques et l'appliquer aux contes de fées. Je me serais passé des références contemporaines qui vont nuire à ce que ce film devienne un véritable classique dès qu'elles commenceront à dater, mais le film se réchappe grâce à la fin qui ne se termine pas du tout comme on l'aurait cru.
  9. 15 février 1839 (Pierre Falardeau)
    Falardeau était un grand cinéaste et ses idées n'étaient jamais aussi bien exprimées que lorsqu'elles servaient une histoire comme celle-ci. Ce film est important, car il raconte un pan de notre Histoire qu'on a trop souvent l'habitude d'oublier ou d'ignorer et qui permet mieux de comprendre qui nous sommes et d'où l'on vient.
  10. Vanilla Sky (Cameron Crowe)
    Je n'ai pas vu la version originale de ce "remake", mais contrairement à la critique et au public qui ont boudé ce film, j'ai bien aimé ce périple dans la tête d'un homme représentant à merveille la superficialité de son époque et la recherche obsessive de la perfection.

08 décembre 2009

Palmarès Années 2000 - 10 meilleures chansons de 2000

Le palmarès se poursuit, cette fois-ci avec la première entrée de la section Musique. 2000 fut l'année où j'ai commencé à faire des compilations sur CD, mon beau-père ayant installé un graveur CD sur son ordinateur. C'était encore laborieux comme entreprise, car je devais choisir mes pièces dans ma collection de disques, importer les musiques à partir de mes CDs, les convertir en format WAV et compiler le CD avant de le graver et tout ça, avec le hardware de l'année 2000. Un après-midi, en somme, pour faire ce que je fais maintenant en moins de 15 minutes en pigeant dans ma collection iTunes et en appuyant sur le bouton "graver".

Voici donc les chansons qui m'ont marqué en 2000:
  1. I Like Birds (Eels)
    Une chanson simple, directe et enjouée. Mark Oliver Everett a beau être un grand cynique misanthrope, il sait écrire des méchantes belles chansons joyeuses. Ironique que George W. Bush s'est servi de cet album lors de sa campagne électorale pour décrier la décadence de la musique populaire.
  2. Sheila, ch'us là (Loco Locass)
    Un rap engagé (et mélodique) en français, intelligent au niveau des paroles et innovateur au niveau du son. Loco Locass entre dans le paysage musical québécois par la grande porte.
  3. Un p'tit tour (Les cowboys fringants)
    Cette chanson de ce groupe issu de ma génération décrivait à merveille ma vie à l'époque, racontée ici de façon tendre et mélancolique.
  4. Optimistic (Radiohead)
    Après le grand succès de OK Computer, Radiohead prouve avec l'album Kid A qu'ils sont capables de continuer d'innover et d'expérimenter tout en nous offrant des chansons solides que l'on se plait à fredonner.
  5. Soon Forget (Pearl Jam)
    Pearl Jam commençait déjà à ce moment-là à devenir répétitif, mais cette petite ritournelle au ukulele est diablement efficace.
  6. Yellow (Coldplay)
    Difficile de faire une rétrospective musicale de 2000 sans mentionner cette mémorable chanson qui nous a fait connaître la formation britannique et dont le vidéoclip a rendu les imperméables jaunes sexy.
  7. I Am a Man of Constant Sorrow (The Soggy Bottom Boys)
    De la bande sonore de O Brother, Where Art Thou, des frères Coen, cette version de cette chanson issue du folkore américain est complètement envoûtante.
  8. Warning (Green Day)
    J'ai bien aimé cette phase plus acoustique dans le parcours de ce groupe punk.
  9. Don't Tell Me (Madonna)
    Madonna emprunte ici une voie moins dance qu'à l'habitude, tout en gardant une approche très contemporaine.
  10. Rose Rouge (St. Germain)
    À écouter avec l'être aimé, une coupe de vin à la main et les lumières tamisées.

03 décembre 2009

Palmarès années 2000 - 10 meilleurs films de 2000

Les années 2000 sont sur le point de se terminer et c'est déjà l'heure des bilans.

J'ai décidé de faire un palmarès des 10 années en cinéma et en musique. On commence donc avec mon Top 10 des meilleurs films de l'année 2000.
  1. Dancer in the the Dark (Lars Von Trier)
    Une comédie musicale scandinave avec une histoire extrêmement tragique mettant en vedette Björk dans le rôle d'une ouvrière aveugle cachant son handicap afin de pouvoir gagner suffisamment d'argent pour empêcher son fils de développer la même maladie qu'elle. Un des films les plus tristes que j'ai vus dans ma vie, mais un incontournable. L'approche est assez étrange, mais bizarrement, les chansons intégrées dans le récit ne nous font pas décrocher.
  2. Memento (Christopher Nolan)
    L'idée de nous raconter l'histoire d'un homme atteint de perte de mémoire à court terme en présentant les scènes du film en ordre anti-chronologique (de la dernière à la première scène) est non seulement un bon flash, mais est très bien utilisée dans ce scénario. On connait déjà la fin du film, mais c'est de savoir comment on s'y est rendu qui garde notre intérêt tout le long du récit.
  3. High Fidelity (Stephen Frears)
    Un excellent point de vue sur la musique et l'amour et à quel point les deux sont complémentaires l'un à l'autre. Faire un mixtape pour l'être aimé est un art en soi et il était important qu'on nous le démontre. C'est aussi le film où j'ai découvert Jack Black.
  4. La moitié gauche du frigo (Philippe Falardeau)
    Un faux documentaire qui soulève une foule de questions très pertinentes à l'aubve du XXIe siècle sur la vie, le travail, l'ambition et nos valeurs sociales.
  5. Billy Elliott (Stephen Daldry)
    Difficile de ne pas être ému par ce petit garçon dont le seul désir est de danser, danser, danser!
  6. Harry, un ami qui vous veut du bien (Dominik Moll)
    Je croyais que les années 80 et 90 m'avaient lassé à jamais des thrillers, mais cette variation française m'a réconcilié avec le genre, me prouvant qu'il était encore possible de rafraîchir la formule en lui incorporant un humour morbide, un récit fascinant et des personnages très texturés.
  7. Kirikou et la sorcière (Michel Ocelot)
    Un nouveau classique de l'animation pour enfants avec une approche à des milliers de lieues des longs-métrages de Disney, tant dans le style, le rythme et le propos et n'hésitant pas à aborder des thèmes plus durs.
  8. The Virgin Suicides (Sofia Coppola)
    Un film très beau sur une histoire sordide, une sorte de poème visuel avec une bande sonore mémorable.
  9. Best in Show (Christopher Guest)
    Un autre faux documentaire complètement loufoque, mais ce qui est le plus drôle, c'est que aussi absurdes et éclatés les personnages et les situations de ce film explorant le monde des concours de talent canin sont, on est probablement assez proche de la réalité.
  10. Unbreakable (M. Night Shyamalan)
    Sans contredit le film de super-héros le plus lent et avec le moins d'action de l'histoire du cinéma. Mais en même temps, le traitement très réaliste permet de nous donner le temps de réfléchir plus longuement sur les thèmes inhérents à la mythologie des comics américains.

27 octobre 2009

Se faire vacciner?

Je ne comprends pas vraiment la controverse qui entoure la campagne de vaccination pour la grippe H1N1. Il existe actuellement une variété de grippe virulente qui a touché un grand nombre de personnes autour du monde et on a produit un vaccin afin de réduire les risques de pandémie qui sera offert à la population en grande quantité.

Personnellement, ma seule hésitation à prendre ou ne pas prendre ce vaccin vient du fait que ça ne me tente pas d'attendre pendant 6 heures dans une salle d'attente d'un CLSC. Si je peux simplement me pointer quelque part avec mes enfants, me faire mettre l'aiguille dans le bras, signer quelques papiers et sacrer mon camp après avec l'assurance que j'aurai moins de chances de pogner cette souche de grippe, je ne vois pas trop où il y a un problème.

19 octobre 2009

Au pays des Maximonstres

J'ai toujours été un grand amateur de littérature destinée aux enfants. Lorsqu'elle est bien faite, elle offre souvent au lecteur une porte vers un monde imaginaire et une vision merveilleuse de la réalité difficiles à retrouver dans les oeuvres pour les "grandes personnes".

Malheureusement, la littérature française ne regorge pas de classiques pour enfants. Après les Fables de Lafontaine, Babar et Le Petit Prince, il ne reste plus grand chose. En revanche, la culture anglo-saxonne a un corpus beaucoup plus intéressant et en vieillissant, je m'y suis beaucoup intéressé et j'ai commencé à remplir la bibliothèque de mes enfants de ces classiques, comme Winnie-the-Pooh, How the Grinch Stole Christmas, Curious George, The Color Kittens, etc. D'abord en version anglaise pour qu'ils puissent profiter de la musicalité des rimes originales, puis après m'être rendu compte que mon accent anglais était trop mauvais et que de toute manière, mes enfants voulaient savoir ce qui se passait, j'ai finalement opté pour des traductions.

Le dernier en lice: Max et les Maximonstres (v.f. de Where the Wild Things Are, Maurice Sendak, 1963). Acheté en avril dernier, sachant que la version cinématographique allait sortir au cinéma au cours de l'année, ce petit livre est vite devenu le préféré d'Alice, ma fille de 3 ans. Quand je lui ai mentionné au passage il y a quelques semaines que le film allait sortir sur grand écran, elle s'est mise à m'en parler à peu près à tous les jours, débordante d'excitation, surtout après avoir vu la bande-annonce. Puis, depuis une semaine, elle réclame sans cesse que je lui fasse jouer en boucle la très bonne bande sonore originale du film, composée et interprétée par Karen O. des Yeah Yeah Yeahs.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, même si je suis un grand fan du réalisateur, Spike Jonze. Grand amateur de skateboard et ayant d'abord fait sa marque en réalisant des vidéoclips pour, entre autres, les Beastie Boys, R.E.M., Weezer et Fatboy Slim, sa filmographie n'est pas tout à fait "kid-friendly" (Being John Malkovich, Adaptation et Jack-Ass). Et les rumeurs entourant la production du film (qui devait originalement être distribué en salles début 2008) semblaient indiquer que Warner Bros. craignait que le film soit très difficile à vendre, car comportant des passages un peu trop effrayants pour les enfants et un contenu un peu trop adulte. D'autant plus que la version finale fut affublée de la mention PG (Parental Guidance), qui indique généralement qu'ils laissent aux parents le soin de juger si leurs enfants sont assez matures pour apprécier le long-métrage.

Donc, samedi après-midi, Alice et moi nous sommes engouffrés tous les deux avec un gros sac de popcorn dans une salle du cinéma Saint-Eustache. Fait intéressant: les 3 trailers de films à venir présentés étaient tous des histoires pour enfants adaptées par des cinéastes réputés: Alice in Wonderland, de Tim Burton, A Christmas Carol, de Robert Zemeckis et The Fantastic Mr. Fox, de Wes Anderson.

J'ai été fort agréablement surpris de me rendre compte que contrairement à tout ce que j'avais lu sur ce film, il s'agissait véritablement d'un film pour enfants dans la plus pure tradition. Je dirais même qu'à la limite, j'ai été quelque peu déçu, ayant probablement préféré par moments que Max, l'enfant joué avec brio par le jeune Max Powers, soit un peu plus turbulent et "sauvage". Je crois même que ma fille aurait été capable de prendre des Maximonstres légèrement plus effrayants et plus anarchiques.

Mais l'attrait principal de l'expérience fut de regarder les diverses réactions de ma fille qui, selon le moment du film, criait de joie, sautillait en tapant des mains, riait aux éclats, se collait effrayée sur moi ou pleurait à chaudes larmes. Juste ça, ça valait cent fois le prix du billet.

Et depuis deux jours, la seule chose qu'elle a en tête, c'est d'y retourner avec sa mère et sa soeur. En attendant, elle patiente en racontant ses bouts préférés du film à tout le monde, en relisant pour une centième fois son livre et en chantant sur le soundtrack qui joue dans la voiture.


09 septembre 2009

Révolution numéro 9

Aujourd'hui, nous sommes le neuvième jour du neuvième mois de l'an 2009.

Apparemment, cela semble avoir inspiré les cinéastes cette année. Le film d'animation 9, produit par Tim Burton sort aujourd'hui. À l'affiche cette année, il y a aussi eu le film d'extra-terrestres District 9, le remake de 8½ de Federico Fellini qui s'appelle tout simplement Nine, même le dernier film de Ricardo Trogi, 1981, a le chiffre 9 dans le titre. Il y a également un long-métrage qui a pour titre 9,99$.

Coïncidence ou conspiration ?????????

08 septembre 2009

360

Je n'ai jamais été un grand fan de l'ADQ et de ses politiques simplistes et un peu trop à droite à mon goût, mais lorsque Mario Dumont a annoncé en décembre dernier son retrait de la vie politique, je n'ai pu m'empêcher de m'en attrister quelque peu. Je crois que l'homme avait le don de bien saisir le pouls de la population et d'identifier les problèmes de la société, mais était incapable de traduire ses impressions en des solutions concrètes, réalistes et efficaces. C'est pourquoi lorsqu'il a annoncé qu'il allait être la nouvelle tête d'affiche de ce qui allait devenir la chaîne V, je me suis dit que ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée que ça.

Il est vrai qu'il n'est pas l'orateur le plus charismatique qui soit et qu'il n'a absolument aucune expérience en animation. Peut-être aurait-il dû commencer par faire ses classes en étant commentateur de l'actualité, puis à mesure qu'il prendrait de l'assurance dans le médium et seulement là, lui offrir les rênes d'une émission d'affaires publiques telle que celle qu'on lui a confiée cet automne. Peut-être aussi qu'en n'ayant plus à se conformer à une ligne de parti, cela lui permettrait d'avoir une vision plus nuancée, moins basée sur la construction d'un électorat. Quoi que la tyrannie des cotes d'écoute peuvent aussi amener à un résultat semblable. Nous verrons.

Cela dit, je me suis surpris hier à être anormalement excité à visionner la première de Dumont 360 sur V. Comme c'était une première et que l'animateur n'avait aucune expérience, je m'attendais à quelques ratés. Et il y en a eu. Oh oui. Premièrement, plusieurs erreurs techniques sûrement attribuables (je l'espère) à une équipe pas plus expérimentée et tout aussi nerveuse que la vedette de l'émission. Cela est pardonnable et devrait se replacer assez rapidement. Mais je ne suis vraiment pas certain de la pertinence de l'écran tactile (que j'ai aussi vu à L'attaque à 5, le successeur de 110%). C'est un bien beau gadget, qui peut être très utile pour zoomer à l'intérieur d'une carte lors d'une soirée électorale, ou encore pour aller chercher des détails plus pointus à l'intérieur d'un graphique ou un tableau, mais utilisé tel qu'hier simplement pour passer d'un visuel à un autre, c'est déconcentrant pour la personne à l'écran qui devrait surtout penser à ce qu'elle a à dire et laisser l'équipe en régie s'occuper du visuel. Mais bon, peut-être est-ce l'ancien technicien syndiqué de RDI en moi qui parle ici, mais Richard Therrien semble avoir la même opinion que moi sur le sujet.

Pour ce qui est du contenu de l'émission, j'aime bien l'idée d'avoir un sujet principal à chaque jour et d'essayer d'en faire le tour sous différents angles (d'où le titre de l'émission). Mais disons que ce fut plutôt raté lors de la première. Comme Dumont n'écoute pas du tout ses invités ou, en tout cas, ne semble pas tenir compte des réponses qu'ils donnent aux questions qu'il leur pose, leur présence sur le plateau est quasi accessoire et carrément inutile dans le cas de Rodger Brulotte qui n'avait absolument rien de pertinent à apporter au débat.

Oui, le sujet du jour était le Stade olympique, que doit-on en faire? Des efforts ont été mis pour nous donner plusieurs manières de voir la problématique, mais plusieurs étaient redondantes et n'apportaient pas grand chose. Il y avait carrément un abus des vox-pops; je comprends que Mario Dumont veut rendre son émission interactive et faire participer la population à son show, mais poser une question très générale avec une multitude d'enjeux à un quidam sur le coin de la rue qui est probablement pressé de se rendre quelque part ne m'a jamais semblé très constructif ni intéressant. C'est une formule désuète qui a fait son temps. Il y a d'autres manières de faire participer M. et Mme tout le monde, un peu d'inventivité sur ce niveau ne serait pas un luxe.

Et pour ce qui est des autres sujets, une entrevue avec un représentant de La Ronde, parce que le manège Le monstre a gagné un concours de popularité sur Facebook, vraiment? Et on n'a même pas pensé à inclure ce bijou de vidéo dans le reportage?



Et l'entrevue avec l'amie du prêtre de Longueuil disparu? Quand tu interviewes l'amie âgée d'un homme instable porté disparu et qu'elle te raconte avec émotion sur un réseau de télévision public les difficiles derniers moments de celui-ci avant qu'il manque à l'appel qui ressemblaient à un appel de détresse auquel elle n'a pas su répondre adéquatement, il me semble que tu ne lui coupes pas soudainement la parole en souriant avant d'annoncer un reportage sur les trous dans la toile du stade après une brève pause publicitaire. Il me semble.

Et au bout de l'émission, à quelle conclusion est-on arrivé sur le "sujet chaud de l'heure"? À pas grand chose, à part que ce serait trop coûteux de démolir le stade et assez compliqué à réaliser, ce qui aurait pu être très bien expliqué en un court reportage de 4 minutes, dans lequel on aurait même eu le temps d'aller plus loin que ce que l'on a pu voir. Car le problème, c'est qu'il ne suffit pas de regarder un sujet sur tous les angles, encore faut-il avoir une vision d'ensemble et une certaine capacité de synthèse du problème en analyse, ce qui ne semblait pas être le cas.

À trop vouloir trouver des solutions simples à un problème complexe, Dumont a non seulement échoué, mais en semblant trop prompt à vouloir "parler des vraies affaires", il semble avoir oublié que quelqu'un dans sa position doit d'abord être curieux, vraiment s'intéresser au sujet dont il traite et en allant chercher suffisamment de viande autour de l'os, présenter aux spectateurs un plan d'ensemble leur permettant de se faire une idée sur la question.

Mais bon, c'était la première de l'émission et nous devrions avoir amplement de temps pour en reparler. Au moins, Dumont semblait à l'aise devant la caméra, contrairement à ce que je croyais. Il ne lui reste plus qu'à avoir quelque chose d'intéressant à dire.

07 septembre 2009

La vallée des réputations


Souvent, dans les internets, on entend les expressions "over-rated" ou "surestimé" à propos d'artistes, de films, de restos, etc.

Savez-vous quoi? Je n'ai rien contre les critiques dévastatrices ou les opinions négatives en tant que tel, mais de dire que la réputation qu'un individu a gagné auprès de millions de gens n'est pas méritée simplement parce que son oeuvre ne vient pas nous rejoindre personnellement, ça m'énerve.
Il y a beaucoup de succès populaires qui ne me disent rien. Beaucoup d'artistes recommandés soit par des commentateurs de forums ou de blogues avec qui j'ai d'habitude des affinités ou par des critiques sur des sites spécialisés que je respecte beaucoup qui me suggèrent d'essayer quelque chose qui au bout du compte n'est pas tout à fait à la hauteur des attentes qu'ils ont créées chez moi.

Cela ne veut pas dire qu'ils ne méritent pas cette critique dithyrambique, simplement qu'ils ont réussi à toucher une corde chez d'autres gens qui n'existent pas chez moi.

Quel est le point de tout cela?


Je n'aime pas Star Académie. Le concept de base de l'émission, le type de concurrent, le type de chansons qu'ils interprètent, l'animation de Julie Snyder, etc. Cela ne m'intéresse pas. Mais l'émission et ses produits dérivés ont formulé un nombre inouï de fans à sa première saison et a conservé un intérêt certain dans la population lors des incarnations subséquentes. Beaucoup de mes proches ont beaucoup aimé. Des gens de ma famille proche et des amis de longue date. Je crois en leur jugement, même s'il ne se concorde pas exactement au mien. S'ils ont suivi la série, personne ne leur a mis un fusil sur la tempe.

Je sais, pour continuer avec cet exemple, que sans le marketing de la machine Québecor, la puissance de TVA ayant l'habitude de se concentrer sur le plus petit dénominateur commun, la canalisation sur un type de musique consensuel et peu innovateur, l'émission n'aurait pas eu un tel succès. Mais elle aurait tout aussi bien pu être un échec, même avec tous les ingrédients de cette recette.

Comme l'a dit William Goldman, célèbre scénariste hollywoodien: "Nobody knows anything". On ne sait jamais vraiment pourquoi telle oeuvre devient un succès et une autre non. C'est un coup de dés à chaque fois, peu importe l'effort mis, le talent des personnes impliquées et ce que le passé a pu nous apprendre sur les goûts du public.

Alors, c'est inévitable que quand il y a un immense succès populaire, de nombreux détracteurs (dont moi parfois) vont se gratter la tête en se demandant c'est quoi l'affaire. Cela ne veut pas dire qu'on a raison ou qu'on a tort, simplement que le monde, y z'aiment des affaires, et pas tout le temps les mêmes.

06 juin 2009

Massif!

Selon l'outil statistique de Google, voici les requêtes les plus fréquentes permettant d'accéder à mon blogue via l'outil de recherche Google:

% Requête Position
1 25 % massive crotte 9
2 18 % nigger black yvon deschamps 5
3 12 % yvon deschamps nigger black 6
4 9 % camping cacouna 2
5 9 % yvon deschamps monologue nigger black 6
6 6 % comparatif camping 7
7 6 % monologue nigger black yvon deschamps 9
8 6 % nigger black 11
9 6 % camping nul ne mérite pas 4 étoiles 18

On sent un grand intérêt pour le célèbre monologue d'Yvon Deschamps, mais je serais curieux de connaître la personne qui semble chercher aussi désespérément des informations sur les "massives crottes" et j'espère qu'il a trouvé ce qu'il cherchait.

29 mai 2009

L'homme-fusée

Je suis en train de lire l'auto-biographie de William Shatner et c'est un exercice assez fascinant. L'interprète original du Capitaine Kirk est un être à la fois vaniteux et simplet, mais avec un grand sens de l'humour et ayant une bonne idée de la perception qu'ont les gens de lui et de sa réputation. Cela donne un récit confus et décousu, mais captivant.


Et cela m'a permis d'apprendre l'existence de cette "unique" performance, à absolument écouter jusqu'à la toute fin.



14 mai 2009

La guerre des étoiles

Je suis né en 1977, soit un peu moins d'un mois avant la sortie en salles du premier Star Wars. J'ai grandi en jouant avec les figurines de Luke Skywalker, la princesse Leia, Boba Fett et Chewbacca. Pour moi, l'incarnation suprême du mal a toujours été le sombre seigneur des Sith, Darth Vader (enfin, jusqu'au jour où j'ai vu ceci).

Donc, dans la rivalité entre les fans de Star Wars et Star Trek, j'ai toujours été dans le clan des Chevaliers Jedi.

Je n'avais pas vraiment de réels préjugés défavorables envers La patrouille du cosmos, mais mon intérêt était disons, au neutre, même si le personnage du Vulcain aux oreilles pointues m'a toujours fasciné et que l'approche philosophique et scientifique des thèmes exploités dans les différents épisodes de cette saga me semblait dans mes cordes. Mais comme je suis du genre à vouloir m'investir à 100% dans les éléments de pop-culture qui m'intéressent, dans cette ère pré-DVD et pré-Internet, il était difficile pour moi d'avoir accès rapidement à tous les films et à tous les épisodes des séries télé de cet univers. Alors, j'ai toujours remis à plus tard mon incursion dans le monde de Star Trek. Je n'ai donc jamais vu un seul des dix films de Star Trek, ni aucun épisode des 5 séries télé de la franchise (à part les 3 premiers épisodes de Deep Space Nine, qui ne m'avaient pas convaincu à l'époque de poursuivre l'entreprise).

Jusqu'à l'année dernière. Pour ma fête, mes parents m'avaient remis un certificat-cadeau dans les Centres à la mode, que j'ai décidé d'aller dépenser au HMV des Promenades St-Bruno. Vers la fin de mon magasinage, il me restait à peu près 10$ à dépenser et je suis tombé sur une copie de l'édition spéciale de Star Trek: The Motion Picture en spécial. Je savais déjà à l'époque que J.J. Abrams et Damon Lindelof (les co-créateurs de LOST) étaient attachés au projet relatant les péripéties de versions plus jeunes de Kirk et Spock. Je l'ai donc rajouté sans trop réfléchir à mon panier et il est resté pendant plusieurs mois dans ma tour DVD dans son emballage.

Un soir que j'étais trop lâche pour me rendre au club vidéo, j'ai décidé de mettre le film dans mon lecteur DVD. Non, je n'ai pas été immédiatement conquis. Il faut dire que c'est loin d'être le meilleur film de la série. Mais j'ai été intrigué et j'ai eu le goût de voir le reste. Je me suis donc mis à acheter graduellement les autres films de la série et des compilations "Best Of" des séries télé. Sans devenir tout à fait un Trekkie, j'ai vite été charmé (comme j'ai toujours cru que je le serais, dans le fond) par les aventures futuristes de nos voyageurs de l'espace.

Je fais partie des gens qui ont été très frustrés par la nouvelle trilogie de Star Wars. Je considère que les épisodes I, II et III non seulement n'ont rien ajouté de pertinent, mais ont en outre entaché de façon définitive la postérité de cette oeuvre cinématographique. En voulant rendre Anakin Skywalker trop sympathique, George Lucas a rendu impossible le fait de croire en sa conversion abrupte et précipitée vers les forces du Mal. Mais malgré tout, autant je peux les détester, je considère que ces trois films sont quand même supérieurs à différents niveaux à plusieurs chapitres de son rival, qui a un parcours somme toute assez inégal, en particulier Star Trek V: The Final Frontier, écrit et réalisé par nul autre que William Shatner.

Star Wars est davantage une légende fantastique qu'une oeuvre de science-fiction. L'histoire se déroule dans une autre galaxie qui, bien que semblable d'une certaine manière à la nôtre, n'a pas à obéir aux mêmes règles. Pendant que Star Trek est plus cérébral qu'émotif et qu'il se penche sur des débats philosophiques plutôt pointus, le combat entre le bien et le mal et la poursuite de notre destinée sont exposés comme thèmes centraux de façon plus évidente dans la saga de George Lucas, quoi que ces éléments sont très présents dans le dernier film sorti la semaine dernière, comme si on avait décidé de marier davantage les deux univers.

Car malgré toutes leurs différences dans leur approche, les deux histoires sont en quelque sorte des allégories très peu déguisées du monde contemporain dans lequel on vit et des choix difficiles que l'on a à faire face.

Je vous laisse avec ce combat mémorable du Capitaine Kirk, à regarder en entier en ayant en tête la scène de combat dans le dernier film avec le gros monstre en forme de rectum à titre comparatif:

12 mai 2009

Bientôt à l'affiche?

Le plus beau trailer de film que j'ai vu depuis longtemps:



J'ai de la difficulté à croire que ceci existe.

Et pourtant.

À écouter AU COMPLET. Ça en vaut la peine.

24 février 2009

Éclipse scolaire

Dimanche dernier, Michelle Courchesne, la Ministre de l'éducation, du loisir et du sport du Québec, a fait une apparition à Tout le monde en parle. Entre autres choses, elle a énuméré les préoccupations de son Ministère en matière d'éducation. Du nombre, elle a mentionné la surpopulation alarmante des classes au primaire et au secondaire.

Quand j'ai entendu cela, j'ai eu de la difficulté à ne pas lancer quelque chose sur mon écran de télé HD en guise de protestation. Récession oblige, je me suis retenu.

J'étais encore au secondaire que cette problématique était déjà à l'ordre du jour. Alors comment se fait-il que 15 ans plus tard, rien n'a encore été fait pour régler le problème? Se pourrait-il que cela n'a jamais vraiment été une réelle préoccupation? Pourquoi serait-ce différent maintenant? Il est vrai que lors des dernières élections, une des promesses du PLQ était de diminuer de 10% le nombre d'élèves par classe, mais comme ce n'est pas la première fois que je l'entends, je restais toujours sceptique.

Mais que vois-je ce matin à la une de La Presse? On annonce la fermeture de plus de 130 écoles, sous prétexte que l'affluence a diminué depuis l'année dernière et est en baisse constante depuis quelques années. Évidemment, le fait que le taux de natalité a récemment recommencé à augmenter et que l'on nous promet depuis plusieurs années de réduire le nombre d'élèves par classe ne semble pas peser dans la balance. C'est cette même vision à court terme qui a causé la pénurie de personnel hospitalier à l'époque de Bouchard qui a mis notre système de santé dans l'état lamentable actuel. Veut-on réellement fermer des écoles maintenant pour sauver quelques sous et nous retrouver avec des classes de plus de 45 élèves dans 5 ans?

Surtout qu'il y a quelques années, lorsque l'on a fait la réévaluation foncière des propriétés de ma localité, cela a eu pour effet d'augmenter énormément le compte de taxes des contribuables, tant au niveau municipal que scolaire, puisque l'évaluation précédente était bien loin de la valeur réelle des maisons. Au début, j'étais un peu fâché de cette augmentation que je jugeais quelque peu artificielle. Ce n'est pas parce que subitement, la ville se rend compte que l'estimation de la valeur des terrains et des immeubles n'était pas adaptée au marché que cela veut dire que chacun des contribuables doit augmenter sa contribution au budget de la ville et des commissions scolaires. Mais j'ai décidé sur le coup d'avaler ma pilule en me disant qu'en tant que social-démocrate, je ne peux pas vraiment m'opposer au fait que les écoles bénéficient d'une source supplémentaire de revenus, surtout que je dis depuis plusieurs années que le gouvernement devrait investir davantage en éducation.

Jusqu'à ce que je reçoive mon compte de taxes scolaires avec la massive augmentation appréhendée, accompagné d'une lettre expliquant qu'ils n'avaient pas pu diminuer leurs taux de façon à ce que la contribution moyenne des payeurs de taxe ne soit pas affectée, étant donné que le gouvernement Charest avait déjà diminué ses subventions aux écoles pour profiter de la situation.

Voilà pourquoi je ne vote pas Libéral.

20 février 2009

De la fumée sans feu

Alors, c'était juste ça? Ce qui a amené Jacques Demers au bord de la crise de larmes, a presque donné un arrêt cardiaque à Michel Bergeron et a excité comme des petites fillettes dans un show des frères Jonas Réjean Tremblay et Ron Fournier, c'était le fait que les frères Kostitsyn et Hamrlik se tiennent avec un "pas fiable"?

Probablement pas. En fait, il y a probablement des informations beaucoup plus croustillantes à se mettre sous la dent à propos des frasques des joueurs de la Sainte-Flanelle. Mais le problème, c'est que sans preuve tangible ou même des témoins directs, on n'est pas en mesure de lancer en l'air comme ça des nouvelles qui ne dépassent pas le stade de la rumeur ou du potin, qu'elles soient vraies ou non.

Dans son blogue d'hier, Patrick Lagacé disait ceci:

Il y a des gens qui vont dire : Ouain, c’est pas aussi gros qu’on pensait !

Peut-être. Mais nous sommes dans la business d’écrire et de rapporter ce qui est vérifiable et confirmable. On laisse les demi-vérités, les détails impossibles à corroborer auprès de sources différentes et les cancans spectaculaires aux autres. Ces trois catégories d’infos sont, en effet, plus croustillantes que ce que nous avons écrit.

Et il y a tellement de rumeurs débiles qui courent autour du club, c’est comme un feu de forêt. Incontrôlable. À côté de ce que nous avons écrit, bien sûr, les rumeurs sont plus affolantes. Je sais. Essayons de garder la tête froide

Le devoir d'un journaliste est d'aller au fond de la nouvelle, d'aller la chercher, de débusquer des données non accessibles au commun des mortels et de les dévoiler au grand jour si il a amassé suffisamment de preuves, qu'il les a contre-vérifiées et que le scoop est d'intérêt public. Sinon, il a le choix de refaire ses devoirs et d'aller plus loin ou de passer à autre chose.

Réjean Tremblay a trouvé depuis déjà longtemps un autre moyen pour satisfaire ses pulsions de potineur: la fiction. En devenant auteur de téléséries, il pouvait maintenant prendre des informations privilégiées et de simples rumeurs, puis spéculer et extrapoler pour en faire des oeuvres de fiction grand public sans avoir de comptes à rendre à personne.

Cette semaine, il aurait dû s'en tenir à ça. S'il n'avait pas le goût d'aller au fond des choses et de bâtir un dossier solide rempli de preuves béton, il aurait dû se contenter de s'asseoir à sa machine à écrire et de mettre tout ça dans Lance et compte 8 ou bien Le masque II.

"Il n'y a pas de fumée sans feu", dit le dicton. Peut-être, mais à l'époque où cet adage est né, les machines à fumée et Internet n'avaient pas encore été inventés.

27 janvier 2009

TOP 10 2008 - Cinéma

Voici la liste des 10 meilleurs films que j'ai vus en 2008. Évidemment, la liste n'est pas complète, puisqu'étant maintenant papa de 3 enfants en bas âge, je n'ai pu voir que 28 films, dont plusieurs pour toute la famille. J'ai donc manqué Waltz With Bashir, Joyeux Noël, The Wrestler, Frost/Nixon, The Curious Case of Benjamin Button, Le banquet, The ReaderEntre les murs, Revolutionary Road, C'est pas moi, je le jure! et plusieurs autres...

Mais de ceux que j'ai vus, voici mon top 10:

  1. Milk (Gus Van Sant)



  2. Slumdog Millionaire (Danny Boyle)



  3. Burn After Reading (Ethan & Joel Coen)



  4. The Dark Knight (Christopher Nolan)



  5. Wall-E (Andrew Stanton)



  6. Forgetting Sarah Marshall (Nicholas Stoller)



  7. Maman est chez le coiffeur (Léa Pool)



  8. Iron Man (Jon Favreau)



  9. Nick and Norah's Infinite Playlist (Peter Sollett)



  10. Truffe (Kim Nguyen)


14 janvier 2009

Non, je ne parlerai pas du Bye Bye

Ce n'est pas que je n'ai pas d'opinion à son sujet ou au traitement que les médias en ont fait, mais après la chronique de Marc Cassivi et la réponse de Jean-François Mercier (ci-bas), je serais plutôt redondant.