28 janvier 2010

La pomme a encore frappé

Quand j'étais en 6e année du primaire, il y a déjà plusieurs années, je me rappelle être tombé sur un petit livre futuriste qui se penchait sur les avancements technologiques à venir dans un avenir rapproché.

Entre les maisons intelligentes, les voitures volantes, les visiophones et les robots ménagers, une invention en particulier est venue m'interpeler. Il s'agissait d'une petite tablette électronique avec un écran, nous permettant de voir des films, écouter des émissions de télévision, lire des livres en entier ainsi que des journaux et aller chercher une foule d'informations sur différents sujets en quelques secondes et tout cela, à la portée de la main.

À l'époque, bien avant que l'Internet vienne prendre une place centrale dans nos vies, j'imaginais qu'on allait devoir faire des mises à jours régulières en allant brancher notre appareil dans une sorte de station-service spécialisée en partage d'information.

Mais en gros, ce que Apple a annoncé hier, le iPad, constitue l'aboutissement d'une technologie que j'attends ni plus ni moins depuis plus d'une vingtaine d'années. À ce moment-là, l'idée d'avoir accès au bout des doigts à toute la culture du monde était à mon sens une énorme révolution. Pouvoir amener avec soi toute sa bibliothèque et l'équivalent en information de plusieurs encyclopédies était le genre de prophétie technologique qui me faisait baver d'envie.

Vous connaissez tous la fameuse question "Quel livre, disque ou film amèneriez-vous sur une île déserte?" Avec le iPad (à condition bien sûr d'être équipé d'une bonne génératrice électrique et d'une bonne connexion Internet sur ladite île), on n'a plus besoin de répondre à cette question.

Louis-José Houde, lors du dernier Gala de l'ADISQ, se questionnait, à propos du iPod, sur la nécessité d'avoir avec soi l'entièreté de sa bibliothèque musicale, plutôt que d'avoir le plaisir de planifier avec soin ce que l'on apporte avec soi lors d'un voyage. Je crois que le fait d'avoir à portée de main tous ces produits culturels n'empêche pas le besoin d'avoir à se préparer avant de partir quelque part. Par exemple, dans quelques semaines, je pars avec des amis en roadtrip vers New York. Même si tous mes disques se retrouvent sur mon iPod, j'aurai quand même préparé à l'avance une liste de lecture musicale de la durée du voyage aller-retour, pour ne pas avoir à me casser la tête sur la route. Il en sera de même avec le iPad.

Vais-je me l'acheter à sa sortie (dans les alentours de ma fête... quelle coïncidence!)? Probablement pas. J'ai encore quelques livres physiques non lus dans ma bibliothèque personnelle et mon Macbook me sert très bien pour jouer à des jeux et aller sur Internet. Aussi, je vais attendre que les prix baissent, que l'offre des fournisseurs de forfaits de données soit plus abordable et j'ai toujours eu comme politique de ne jamais acheter la première génération d'un nouveau bidule (et ça m'a toujours bien servi).

...mais ça va être difficile de résister.

27 janvier 2010

Le mot du jour: "Mercreditement"

Mercredi
Parlons de Mirador, cette série mercreditement diffusée sur les ondes de Radio-Canada.
Steve Proulx, du Voir, dans sa chronique de cette semaine.

J'aime et je vais essayer d'adopter.

22 janvier 2010

Palmarès années 2000 - 10 meilleures chansons de 2002

  1. The Rong Long Vong & The Fung Thing Long Song (Les Denis Drolet)
    OK, techniquement, ce sont plus des musiciens que des humoristes, alors mon choix de mettre cette chanson en tête de liste du palmarès musical de 2002 risque d'être unanimement contesté, mais je m'en fous, parce que je la trouve bonne en crisse.
  2. En berne (Les cowboys fringants)
    En fait, j'ai entendu cette chanson pour la première fois à l'été 2001 au Spectrum lors des Francofolies, quelques mois avant la sortie de Break syndical. C'est précisément à ce moment-là que j'ai réalisé que Les cowboys fringants allaient devenir un groupe important.
  3. Lose Yourself (Eminem)
    Cet extrait du film 8 Mile (récipiendaire de l'Oscar de la meilleure chanson originale) est selon moi sans doute aucun la meilleure pièce de toute l'oeuvre de Marshall Mathers.
  4. Soak Up the Sun (Sheryl Crow)
    C'est rafraichissant à l'occasion d'entendre une chanson avec un message positif comme dans celle-ci. J'aime particulièrement cet extrait: "It's not having what you want
    It's wanting what you've got"
    .
  5. Rêver mieux (Daniel Bélanger)
    Comme dans la plupart des chansons de Daniel Bélanger, je ne suis pas certain de quoi il est question dans le texte, mais cela reste un morceau très fort.
  6. Quelqu'un m'a dit (Carla Bruni)
    La future Mme Sarkozy nous a offert un album d'ambiance fort joli.
  7. Lost Cause (Beck)
    Une des plus belles pièces mélancoliques de Beck, composée après une phénoménale dépression post-rupture.
  8. La vallée des réputations (Jean Leloup)
    Du Leloup fort solide tiré de son album le plus mélodique.
  9. La barricade (Ariane Moffatt)
    Une belle découverte de 2002. La passion avec laquelle elle jouait du clavier lors du spectacle de Daniel Bélanger était fascinante. Son premier album ne m'a pas déçu du tout.
  10. Do You Realize? (The Flaming Lips)
    De la musique hypnotisante et des paroles fort originales.

20 janvier 2010

Palmarès années 2000 - 10 meilleurs films de 2002

  1. The Lord of the Rings: The Two Towers (Peter Jackson)
    Selon moi, les 3 parties de cette trilogie forment un tout indissociable et j'aurais de la difficulté à déterminer lequel des trois est le meilleur, mais celui-ci figure en tête de liste en 2002 de façon purement circonstancielle. La présence de mes trois personnages préférés n'est toutefois pas négligeable (Gollum, Eowyn et Faramir), même si j'avais un peu de difficulté à accepter les changements qui avaient été faits au personnage de Faramir. En voyant le 3e volet et en écoutant les commentaires des scénaristes sur le DVD, j'ai fini cependant par comprendre ce qu'ils voulaient faire et j'ai pu pleinement accepter cette magnifique adaptation du chef-d'oeuvre de Tolkien.
  2. Adaptation (Spike Jonze)
    Le tandem Jonze/Kaufman qui nous avait pondu le très étrange Being John Malkovich 3 ans avant était-il en mesure de répéter leur exploit et nous étonner encore une fois avec ce récit disjoncté sur un scénariste en manque d'inspiration étant un personnage dans le film qu'il est en train d'écrire avec son frère jumeau fictif? Oui et de façon encore plus brillamment exécutée.
  3. Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (Alain Chabat)
    Il parait que Albert Uderzo n'a pas aimé cette adaptation éclatée d'Astérix et Cléopâtre. Il est vrai que les personnages principaux étaient mis un peu à l'écart, mais à mon avis, l'esprit et l'humour de Goscinny étaient respectés et plusieurs lignes de dialogue étaient prises directement du livre original, contrairement aux deux autres adaptations (médiocres) de BDs d'Astérix.
  4. Amen. (Costa-Gavras)
    Un regard différent sur l'Holocauste et une réflexion très pertinente sur le rôle de l'Église dans la société. Un film bien écrit et bien joué.
  5. Bowling for Columbine (Michael Moore)
    On peut reprocher plusieurs choses à Michael Moore, mais certainement pas son talent à faire des documentaires hautement divertissants poussant du même coup ses spectateurs à réfléchir sur des enjeux importants de leur société. Dommage que pour y parvenir, il ne peut s'empêcher de déformer un peu la réalité et d'utiliser quelques raccourcis malhonnêtes pour livrer son message, pourtant juste.
  6. Québec Montréal (Ricardo Trogi)
    Un petit film sans prétention avec des dialogues pouvant rivaliser sans difficulté avec Le déclin de l'Empire américain. Le fait qu'il ait gagné un Jutra fut surprenant, mais mérité.
  7. Road to Perdition (Sam Mendes)
    Ce long-métrage passa un peu inaperçu tant chez le public que chez les critiques, mais est quand même venu me toucher profondément avec son angle assez intéressant sur les relations père-fils, même si je n'avais pas encore d'enfant à l'époque.
  8. Le marais (Kim Nguyen)
    Un ovni dans le corpus cinématographique québécois. J'ai bien aimé ce conte intemporel avec ses images époustouflantes et son histoire ancrée dans notre folklore.
  9. Punch-Drunk Love (Paul Thomas Anderson)
    Après la fin du visionnement, je me suis demandé pendant quelques minutes si j'avais adoré ou détesté ce film. Sa musique agressante, ses personnages au bord de la folie, son rythme excessivement lent peuvent effectivement en rebuter plusieurs, mais au bout du compte, sa présence dans ce palmarès peut vous donner une idée de mon verdict.
  10. The Ring (Gore Verbinski)
    Un film d'horreur simple, mais efficace. Je n'ai pas vu la version originale japonaise, mais cette adaptation m'a tenu en haleine pendant toute la projection et m'a hanté pendant plusieurs jours après.

04 janvier 2010

Palmarès Années 2000 - 10 meilleures chansons de 2001

  1. GorillazClint Eastwood (Gorillaz)
    Un side-project fort intéressant, où tous les participants étaient représentés par un personnage animé avec une personnalité propre. Le vidéoclip était très beau, mais la toune bûchait elle aussi.
  2. We're Going to Be Friends (The White Stripes)
    Une petite chanson toute simple qui capture à merveille l'innocence de l'enfance.
  3. Astounded (Bran Van 3000)
    James Di Salvio ne réinvente pas la roue, mais réussit le défi de réactualiser la musique soul des années 70 avec ce single fort dansant.
  4. Chez nous (Daniel Boucher)
    Cette chanson, écrite pour le spectacle de la fête nationale, a créé une semi-controverse avant même qu'elle ne soit enregistrée, pas pour son propos très nationaliste, mais plutôt pour la supposée faiblesse de la qualité du français utilisé. Personnellement, je trouve que, grâce entre autres à son joual très assumé et malgré la naïveté évidente du propos, il s'agit d'une des plus belles chansons sur la souveraineté du Québec de notre répertoire.
  5. Hash Pipe (Weezer)
    Un retour en force inattendu du groupe de Rivers Cuomo avec un riff irrésistible.
  6. Imitation Of Life (R.E.M.)
    Une des meilleures chansons du groupe, tiré d'un album plutôt sous-estimé, Reveal, qui se voulait selon moi une version plus hop-la-vie de leur chef-d'oeuvre Automatic for the People.
  7. Chop Suey! (System of a Down)
    Une chanson très sombre, comme je les aime, avec une juxtaposition fort réussie de segments musicaux très différents.
  8. Le vent nous portera (Noir désir)
    Une fort belle chanson, qui fut malheureusement un peu ternie quelques années plus tard par les agissements du chanteur.
  9. Les aurores (Mara Tremblay)
    Mara Tremblay sait très bien canaliser la mélancolie pour en tirer de belles complaintes et cette pièce en est un exemple très éloquent.
  10. Whenever, Wherever (Shakira)
    Je ne sais pas si je suis influencé par son joli visage et ses hanches, mais je n'ai pu, comme bien d'autres, m'empêcher d'être charmé par les rythmes de cette pop latine.

Noël 2009

Petit vidéo pour illustrer le beau Noël blanc que j'ai eu la chance de passer avec ma petite famille.