28 mars 2011

Hubert Hebdo - Épisode 0

Voici un aperçu d'une nouvelle série web que je compte démarrer dans un avenir très rapproché.


Pour alimenter le contenu du premier vrai épisode, j'aimerais que vous envoyez vos questions à hubertmuppet@gmail.com et Hubert se fera un plaisir d'y répondre aux meilleures de ses capacités de marionnette.

24 janvier 2011

Palmarès années 2000 - 10 meilleures chansons de 2003

  1. Seven Nation Army (The White Stripes)
    J'ai découvert la musique des White Stripes grâce à ce hit entraînant qui, même après des centaines d'écoutes, ne me lasse jamais.
  2. Hey Ya! (OutKast)
    Définitivement une des chansons les plus dansantes du XXIe siècle.
  3. Belleville Rendez-Vous (M)
    Jouissif extrait du film Les triplettes de Belleville et digne représentant de tout ce qu'il y a de merveilleux dans ce long-métrage.
  4. J'erre (Dumas)
    Chanson qui nous fait aimer nos hivers et rêver à la première neige.
  5. Are You Gonna Be My Girl (Jet)
    Preuve que ce n'est pas toujours un mauvais choix de carrière que de vendre sa musique à une grosse corporation pour une publicité.
  6. Jenny (Richard Desjardins)
    Chanson toute simple et méconnue de ce grand artiste, mais aussi touchante que plusieurs de ses succès.
  7. There There (Radiohead)
    Hail to the Thief était un très bon album, mais s'est moins démarqué, car il était peut-être trop en continuité avec ce que Radiohead avait fait précédemment. Cette chanson est cependant une de leurs meilleures compositions.
  8. Whippet (eXterio)
    Pièce insignifiante sur un sujet tout aussi insignifiant, mais qui rocke quand même en crisse.
  9. Y fait beau (Pépé et sa guitare)
    Si J'erre nous fait apprécier nos hivers, cette chanson traduit bien le début du temps chaud québécois.
  10. Pink Bullets (The Shins)
    Une belle petite ritournelle avec un vidéoclip tout aussi mignon.

17 janvier 2011

Palmarès années 2000 - 10 meilleurs films de 2003

Je poursuis (un an après la dernière entrée) mon fameux palmarès des meilleurs films de la dernière décennie, dans le but de ré-animer ce blogue que j'ai un peu trop négligé, dû à une utilisation abusive de Facebook et Twitter.

J'en étais rendu à l'année 2003. L'année de mon déménagement en banlieue, l'année de la naissance de mon premier enfant et l'année où j'ai dû commencer à me trouver une gardienne pour aller voir des films. Tout de même, il n'y a que 3 films dans mon Top 10 que je n'ai vu qu'en DVD, après sa sortie en salle. Alors, voici:
  1. Kill Bill - Volume 1 (Quentin Tarantino)
    J'étais déjà un très grand fan de Tarantino et j'avais de grosses attentes face à ce film, pourtant dans un genre qui n'est pas habituellement ma tasse de thé. Aussi, ses dernières oeuvres m'avaient laissé plutôt froid et je craignais qu'il ne réussirait plus jamais à créer des classiques comme Reservoir Dogs ou Pulp Fiction. Mais ce western d'arts martiaux s'est avéré un exercice fort jouissif, à une multitude de niveaux, même si à première vue, il s'agit davantage d'un exercice de style puéril et sans profondeur. L'idée de diviser ce film en deux chapitres fut aussi payante, l'attente entre les deux volumes nous ayant permis de mieux apprécier la seconde partie de cette histoire.
  2. The Lord of the Rings: The Return of the King (Peter Jackson)
    Comme les deux années précédentes, Peter Jackson nous a livré sans faute une adaptation solide et magistrale de cette brique de J.R.R. Tolkien, raflant tout aux Academy Awards. J'ai eu la chance de voir ce film pour la première fois lors d'un marathon de 12 heures au cinéma Paramount, débutant par les deux premières parties (en version longue), me permettant du coup d'apprécier l'ampleur du travail accompli. Quelques petits éléments qui m'avaient accroché dans The Two Towers se sont élucidés et j'ai même versé quelques larmes à la fin. Je suis très heureux d'apprendre que ce sera Peter Jackson à nouveau qui tiendra finalement les rênes de The Hobbit, même si je suis persuadé que Guillermo del Toro aurait probablement livré quelque chose de tout aussi intéressant.
  3. Gaz Bar Blues (Louis Bélanger)
    Les invasions barbares et La grande séduction ont pris toute la place cette année-là, mais c'est ce petit film sans prétention mettant en vedette un Serge Thériault magistral dans sa performance qui est venu me toucher le plus dans l'offre québécoise de 2003. Un portrait fort bien écrit et joué sur le passage du temps et la complexité des rapports familiaux. Définitivement à voir pour ceux qui l'auraient manqué.
  4. Confessions of a Dangerous Mind (George Clooney)
    Quel étrange film. Basé sur les mémoires d'un fabulateur pas du tout fiable, Chuck Barris, producteur TV célèbre prétendant avoir eu un passé de tueur à gages, ce scénario de Charlie Kaufman m'a fortement amusé et m'a semblé un exercice fort intéressant sur le spectacle, la vérité vs. la fiction et le désir de se faire remarquer. Et Isabelle Blais y fait une brève apparition!
  5. Lost in Translation (Sofia Coppola)
    Beaucoup n'ont pas aimé ce long film contemplatif où il ne se passe absolument rien au niveau narratif. Je considère cependant que beaucoup de choses se passent à l'intérieur de nos protagonistes, deux individus blasés qui ne semblent plus rien attendre de la vie, même si celle-ci semble avoir beaucoup à leur offrir. Bill Murray y est tout à fait génial dans ce nouveau casting de "clown triste" qui le suivra pour le reste de sa carrière.
  6. Les triplettes de Belleville (Sylvain Chomet)
    La preuve qu'il y a encore moyen d'offrir un cinéma inventif, tout en offrant une oeuvre intemporelle et en ligne directe sur ce qui s'est fait avant. Ce petit bijou d'animation a amplement mérité sa notoriété internationale instantanée, de par son charmant look rétro et sa sensibilité contemporaine.
  7. Finding Nemo (Andrew Stanton & Lee Unkrich)
    La dernière fois que je suis allé voir un film pour enfants sans enfants. Pixar, encore une fois, ne m'a pas déçu. Il faut quand même du "guts" pour débuter un conte familial par la mort violente d'une mère et ses nombreux enfants et s'en servir pour raconter l'histoire du deuil d'un père devant faire face à l'inéluctable réalité qu'il doit lâcher prise sur son enfant qui est tout ce qui lui reste de famille après cette épouvantable tragédie. Et en faire une comédie.
  8. A Mighty Wind (Christopher Guest)
    Pas aussi hilarant que ses prédécesseurs Spinal Tap et Best in Show, ce "mocumentaire" reste quand même très juste dans son absurde réflexion sur l'art et la célébrité et ce, avec de bien belles chanson folk.
  9. La grande séduction (Jean-François Pouliot)
    Je ne sais pas la proportion dans ce portrait de la vie en région qui est fidèle à la réalité et celle qui nage dans l'exagération, mais ce plaidoyer envers une vie plus simple et plus paisible a définitivement touché une corde sensible chez les Québécois cette année-là. La crise des accommodements raisonnables et les excès de la radio-poubelle hors-Montréal qui sont survenus quelques années plus tard nous ont montré l'envers du décor, mais cette autre vision était rafraichissante.
  10. Stupeur et tremblements (Alain Corneau)
    Très fidèle au livre d'Amélie Nothomb, cette étude allégorique et éclatée sur les différences culturelles entre l'Occident et le Pays du soleil levant fut fort réussie.

19 juillet 2010

Nom d'une traduction!

Cela fait plus d'une quinzaine d'années que je consomme mes films et romans écrits dans la langue de Shakespeare en version originale. Le fait d'avoir eu des enfants m'a forcé à revenir temporairement aux versions traduites, du moins en ce qui concerne le divertissement familial, car même si je veux les exposer jeunes à la langue anglaise, je crois qu'il est important qu'ils maîtrisent bien leur langue maternelle avant d'en faire des personnes bilingues, ce qui fait qu'en attendant, il est plus facile pour eux de comprendre l'histoire si elle est racontée dans des mots qu'ils connaissent, même s'il est évident que ceux-ci ne sont jamais complètement fidèles au matériel d'origine.

C'est donc en recommençant à regarder ces films traduits qu'un phénomène m'ayant toujours chicoté m'est réapparu: la traduction de noms de personnages. Bien qu'ils me semblent toujours superflus, ce qui me fascine le plus, c'est le côté complètement aléatoire qui semble guider ces changements.

Dans Le seigneur des anneaux, Bilbo Baggins devient Bilbon Sacquet, Frodo devient Frodon et Samwise devient Samsagace. Mais Pippin et Merry restent Pippin et Merry. Pourquoi pas Pinpin et Joyeux? Le traducteur s'est juste fatigué après quelques pages?

Et parlant du Seigneur des anneaux, comment Shadowfax, le fougueux cheval au pelage d'un blanc pur est-il devenu Grispoil dans la traduction. Grispoil?

Et au moins dans ces cas-ci, on a essayé de franciser les noms. Bien souvent, on fait juste choisir de façon dure à justifier un autre nom à consonnance anglo-saxonne. Dans Bagnoles, Lightning McQueen devient Flash McQueen. Pas Éclair, Flash. Toujours chez Pixar, le petit Dash Parr des Incroyable devient en français Rush Parr. Je ne suis pas certain pourquoi Rush est plus facile à prononcer ou comprendre pour un francophone que Dash. Et pourquoi Where's Waldo devient-il Où est Charlie? Tant qu'à changer le nom, pourquoi ne pas prendre quelque chose de plus franchouillard comme Didier ou Thierry?

Dans La guerre des étoiles, c'est aussi un peu n'importe quoi. D'accord Yan et Luc sont des prénoms plus usuels en français que Han ou Luke et restent quand même assez proches. Je suis même capable de vivre avec Dark Vador au lieu de Darth Vader. Mais pouvez-vous m'expliquer pourquoi les traducteurs ont cru nécessaire de traduire C3P0 en Z6P0 et R2D2 en D2R2? Ce sont des chiffres et des lettres, ciboire! Cela ne peut même pas être une question de prononciation, car cela aurait encore mieux correspondu aux lèvres des acteurs si on avait conservé les lettre originales, dont la prononciation est de toute manière assez semblable dans les deux langues.

Autre incongruité: Dans X-Men, le personnage de Rogue, joué dans le film par la jolie Anna Paquin, se nomme dans la version française Malicia. Bon, passons outre le fait qu'ils se sont inutilement donnés du trouble pour le doublage en changeant un nom très facile à prononcer en français pour un autre à consonance étrangère et possédant deux syllabes de plus, mais concentrons nous plutôt sur le fait que dans Harry Potter, le personnage de Snape s'appelle Rogue dans la version française. Oui, oui, Rogue, le nom en apparence imprononçable pour les fans francophones de X-Men est maintenant un nom très français pour les Moldus fans de Harry Potter.

30 juin 2010

Les mathématiques avec 7Up

Non, ce n'est pas un FAIL. La boisson gazeuse avec un numéro dans son nom sait bien calculer ses pourcentages.

Il y a effectivement 25% plus de canettes dans un paquet de 30 cannettes que dans un paquet de 24. Je trouve juste fort intéressant qu'elle tienne à nous partager cette information.


Merci, 7Up, grâce à vous, notre jeunesse s'intéressera plus aux mathématiques.

05 juin 2010

Discussions voyage

Moi: Regarde, Alice, l'avion dans le ciel!
Alice: Oh, wow! Un avion pareil comme celui que l'on va prendre pour aller à New York à ma fête!
Moi: En fait, on va y aller en voiture.
Alice: Mais la dernière fois, on y est allés en avion! Je veux y aller en avion encore!
Moi: Non, c'est quand on est allés à Cuba qu'on a pris l'avion.

Moment d'hésitation et de réflexion intense.

Alice: Finalement, je veux aller à Cuba pour ma fête au lieu d'aller à New York!
Moi: C'est pas vraiment une option. On n'a pas vraiment les sous pour aller à Cuba cette année.
Alice: Ok, on va aller à New York d'abord.

27 mars 2010