15 novembre 2005

Until I Find You

John Irving est sans contredit un de mes auteurs préférés. Sa vision de l'âme humaine est unique et captivante. A Prayer for Owen Meany, The World According to Garp et A Widow for One Year sont sans contredit des chefs-d'oeuvre de la littérature.

J'étais donc impatient de mettre la main sur son dernier roman, Until I Find You, qu'il a décrit comme étant la plus personnelle de ses oeuvres et celle qu'il a eu le plus de difficulté à écrire. Originalement écrit à la première personne, l'écrivain a décidé sur un coup de tête immédiatement après avoir remis le manuscrit à son éditeur qu'il serait plus à l'aise si l'histoire était racontée à la troisième personne, ce qui signifiait bien sûr des mois de travail.

Sans être réellement autobiographique, ce livre nous permet de mieux comprendre son combat intérieur et la source de son univers imaginaire en y confrontant ses démons comme jamais il ne l'avait fait auparavant.

Mais avant tout, il s'agit d'une maudite bonne histoire sur la mémoire, le pardon et la famille. En utilisant la métaphore du tatouage, il montre comment certains événements et certaines personnes peuvent laisser des traces permanentes sur la personne que l'on devient ultimement, autant positives que négatives (malheureusement).

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