- Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (Jean-Pierre Jeunet)
Le "feel-good movie" du nouveau millénaire. Preuve qu'il est possible de raconter une bonne histoire avec des personnages riches tout en gardant un esprit positif tout le long. La mise en scène est de plus d'une beauté et d'une précision à couper le souffle. Rajoutez ça la touchante musique de Yann Tiersen et vous avez mon film préféré de l'année 2001. - The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring (Peter Jackson)
Peter Jackson a réussi ce que l'on croyait impossible, soit adapter le chef-d'oeuvre de Tolkien sans en trahir ni l'esprit ni la trame narrative. Chaque petite liberté prise par rapport au livre est justifiée (même si contestable, évidemment) et le casting est une totale réussite. Les effets spéciaux, un mélange de méthode "old-school" et de manipulation numérique, accomplissent le tour de force de recréer sous nos yeux les Terres du milieu. - The Royal Tenenbaums (Wes Anderson)
Une incursion dans l'imagination excentrique de Wes Anderson et son comparse Owen Wilson vaut toujours le détour. Ici, on réussit à rendre attendrissants une famille de cinglés égocentriques et antipathiques avec au centre un Gene Hackman génial dans le rôle du patriarche étant la cause directe et indirecte de tous les problèmes de sa famille. - Ghost World (Terry Zwigoff)
Basé sur une bande-dessinée véritablement ancrée dans le cynisme des années 90, ce film recrée à merveille ce qu'est l'adolescence au tournant du siècle et la difficulté de croire en l'avenir quand plus rien ne semble avoir de sens. - Monsters, Inc. (Peter Docter & David Silverman)
Les gens chez Pixar réussissent encore une fois à créer un univers crédible, captivant et nous raconter une histoire venant toucher directement à nos cordes sensibles. J'ai vu ce film un grand nombre de fois, avant et après avoir eu mes enfants, et je n'ai jamais été capable de passer la séquence finale sans avoir la gorge nouée par l'émotion et les larmes aux yeux. - Donnie Darko (Richard Kelly)
L'histoire ne tient pas vraiment debout, le jeu des acteurs semble volontairement décalé, mais le récit réussit quand même à nous divertir simplement par la gymnastique extrême qu'il fait faire à notre cerveau du tout début jusque à bien après que le générique ait fini de rouler. - Ocean’s Eleven (Stephen Soderbergh)
Un pur divertissement avec une distribution choisie avec brio. Soderbergh est ici en pleine possession de ses moyens, dans cet exercice de style parfaitement maîtrisé. L'humour, le rythme, les rebondissements visent en plein dans le mille. - Shrek (Andrew Adamson & Vicky Jenson)
Une bonne idée d'utiliser le concept des films parodiques et l'appliquer aux contes de fées. Je me serais passé des références contemporaines qui vont nuire à ce que ce film devienne un véritable classique dès qu'elles commenceront à dater, mais le film se réchappe grâce à la fin qui ne se termine pas du tout comme on l'aurait cru. - 15 février 1839 (Pierre Falardeau)
Falardeau était un grand cinéaste et ses idées n'étaient jamais aussi bien exprimées que lorsqu'elles servaient une histoire comme celle-ci. Ce film est important, car il raconte un pan de notre Histoire qu'on a trop souvent l'habitude d'oublier ou d'ignorer et qui permet mieux de comprendre qui nous sommes et d'où l'on vient. - Vanilla Sky (Cameron Crowe)
Je n'ai pas vu la version originale de ce "remake", mais contrairement à la critique et au public qui ont boudé ce film, j'ai bien aimé ce périple dans la tête d'un homme représentant à merveille la superficialité de son époque et la recherche obsessive de la perfection.
28 décembre 2009
Palmarès années 2000 - 10 meilleurs films de 2001
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire