22 novembre 2008

Un peu de mathématiques

Un des points principaux des campagnes électorales provinciales de Charest depuis qu'il est devenu chef du PLQ en 1998 est de dire qu'un vote pour le PQ est un vote potentiel pour un référendum et que le Québec n'en veut pas. Pourtant, les sondages des dernières années indiquent que les intentions de vote des Québécois, s'ils avaient à répondre à la question de 1995 aujourd'hui, oscillent entre 39 et 52%.

De plus, quand on a demandé si la population voulait aller en élections cet automne, 70% ont indiqué qu'ils désapprouvaient la décision de Charest (c'était rendu à 73% la semaine dernière, après le déclenchement desdites élections). 44% se disaient «tout à fait en désaccord», tandis que seulement 5% étaient «tout à fait d'accord» avec le fait d'aller voter pendant le magasinage des fêtes.

À la lumière de ces informations, j'aimerais comprendre le calcul mathématique tordu qui fait croire à Charest que des élections inutiles après seulement 1 an et demi de mandat à des fins purement stratégiques, dont la majorité de l'électorat ne veut pas, est une meilleure idée qu'une consultation populaire sur un sujet ralliant bon an mal an près de 50% de la population 13 ans après la dernière fois.

Et c'est ce gars-là qui veut s'attaquer à la crise économique? Surtout que selon un article de Denis Lessard, l'économie n'est peut-être pas son champ d'expertise.

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